Soirées Opéra Clefs-en-main 2019-2020
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Les soirées "opéra-clefs-en-mains" à l'Opéra de Paris - Saison 2019-2020
Voici les spectacles que nous avons choisi de sélectionner pour la saison 2019-2020 des soirées opéra clefs-en-mains. La petite présentation de chaque spectacle est destinée à vous présenter les raisons qui, selon notre point de vue, font l’intérêt de la soirée proposée et justifient le déplacement (et l’investissement financier !). N'hésitez pas à nous contacter si vous avez besoin de plus de conseils et d'informations.
Pour connaître les tarifs et places disponibles, téléchargez ce fichier.
Les Puritains - V. Bellini
Dimanche 29 septembre 2019 – Rdv 13h00 - Opéra Bastille
Feu d’artifice vocal
Direction musicale : Riccardo Frizza
Mise en scène : Laurent Pelly
Décors : Chantal Thomas
Elvira : Elsa Dreisig
Lord Arturo Talbot : Javier Camarena
Sir Riccardo Forth : Igor Golovatenko
C’est un bonheur de retrouver un opéra qui se fait trop rare à l’Opéra de Paris. Ce chef d’œuvre du bel canto romantique, créé à Paris juste avant la mort de Bellini, est un feu d’artifices de mélodies, toutes plus splendides les unes que les autres.
La scène de folie d’Elvira est de celles que l’on n’oublie pas (elle servira d’ailleurs de modèle à Donizetti pour celle de Lucia di Lammermoor), et elle sera servie par la jeune Elsa Dreisig, soprano française qui, à moins de trente ans, fait déjà une carrière fulgurante.
Le ténor Javier Camarena est également un des chanteurs les plus virtuoses et les plus brillants de la scène internationale.
Cette nouvelle production sera signée Laurent Pelly, certainement un des meilleurs metteurs en scène actuels, un des rares à savoir concilier originalité, fantaisie et respect de l’œuvre et de la volonté du compositeur.
A ne pas manquer, à mon avis !
La Traviata - Verdi
Ven. 4 octobre 2019 – Rdv. 18h00 – Palais Garnier
Nouvelle version d'un chef d'oeuvre
Direction musicale : Michele Mariotti
Mise en scène : Simon Stone
Violetta Valéry : Pretty Yende
Alfredo Germont : Benjamin Bernheim
Giorgio Germont : Ludovic Tézier
Une nouvelle production de La Traviata est toujours un évènement. Les débuts du metteur en scène australien Simon Stone à l’Opéra sont très attendus. Espérons qu’il saura proposer quelque chose de nouveau et d’esthétique tout en conservant le message et l’esprit de Verdi et en respectant les enjeux d’une œuvre très marquée par l’esprit du XIXème siècle.
Bien sûr, c’est aussi l’occasion d’entendre de nouveau la splendide musique de Verdi, et ce, pour une fois, sous les ors du Palais Garnier, et surtout de retrouver la pétillante et virtuose soprano sud-africaine Pretty Yende dans le rôle redoutable de Violetta, le jeune et brillant Benjamin Bernheim, très présent à l’Opéra de Paris cette saison, et surtout le chant racé et toujours exceptionnel de notre cher Ludovic Tézier.
Les Indes Galantes – Jean-Philippe Rameau
Mar. 8 oct. 2019 – Rdv 18h00 - Opéra Bastille
Pour les curieux
Direction musicale : Leonardo García Alarcón
Mise en scène : Clément Cogitore
Chorégraphie : Bintou Dembélé
Sabine Devieilhe, Florian Sempey, Julie Fuchs, Stanislas de Barbeyrac, tous les meilleurs jeunes chanteurs français sont réussi pour cette nouvelle production de l’opéra-ballet de Rameau.
Pour le reste, je vous livre telle-quelle la présentation proposée par l’Opéra de Paris qui se passe de commentaire…
« Oeuvre phare du siècle des Lumières, Les Indes galantes s’apparente à un éblouissant divertissement. Mais le premier opéra ballet de Rameau témoigne également du regard ambigu que l’Européen pose sur l’Autre – Turc, Inca, Persan, Sauvage… En 2017, le réalisateur Clément Cogitore signe un film explosif et très remarqué, adaptant un extrait des Indes galantes avec le concours de danseurs de Krump. Avec la chorégraphe Bintou Dembélé, il s’empare cette fois de cette machine à enchanter dans son intégralité pour le réinscrire dans un espace urbain et politique dont il interroge les frontières. »
Don Carlo – Giuseppe Verdi
Lun. 11 novembre 2019 – Rdv. 17h30 - Opéra Bastille
Monument verdien
Direction musicale : Fabio Luisi
Mise en scène : Krzysztof Warlikowski
Philippe II : René Pape
Don Carlo : Roberto Alagna
Elisabetta di Valois : Aleksandra Kurzak
La Principessa Eboli : Anita Rachvelishvili
Rodrigo : Étienne Dupuis
L’Opéra de Paris reprend la production du très controversé Krzysztof Warlikowski créée l’an dernier, mais cette fois-ci pour la version italienne de l’œuvre monumentale de Verdi.
Composée juste avant Aida, Don Carlo est une des œuvres les plus importantes de tout le répertoire lyrique. Elle réclame des chanteurs d’exception capable de donner vie à une partition d’une rare intensité vocale et dramatique, et à une histoire mêlant comme jamais intérêts publics et privés, religion, politique, amour, amitié, le tout soutenu par un orchestre d’une richesse exceptionnelle.
Une œuvre à voir et revoir, surtout qu’elle sera servie ici par Roberto Alagna pour qui le rôle tourmenté de l’Infant d’Espagne n’a plus aucun secret puis qu’il le chante depuis plus de vingt ans sur toutes les scènes du monde. A ses côtés, Alexandra Kursak sera sans nul doute une bouleversante Elisabeth. On attend beaucoup également de l’Eboli de Anita Rachvelishvili.
Enfin, autre présence marquante, et non des moindres, René Pape qui est sans doute le plus extraordinaire des Philippe II actuels.
Le Prince Igor – Borodine
Dim. 1er décembre 2019 – Rdv. 13h - Opéra Bastille
Rare épopée russe
Direction musicale : Philippe Jordan
Mise en scène : Barrie Kosky
Prince Igor : Evgeny Nikitin
Iaroslavina : Elena Stikhina
Vladimir : Pavel Černoch
Prince Galitski : Dmitry Ulyanov
Kontchak : Dimitry Ivashchenko
Kontchakovna : Anita Rachvelishvili
Il est bien rare de pouvoir assister à Paris à une représentation de cette grande épopée russe, unique opéra de Borodine. C’est une occasion à ne pas manquer, d’autant plus que cette partition contient des pages merveilleuses : pas seulement les si célèbres Danses polovtsiennes, mais aussi un splendide rôle de basse tenu ici par le très charismatique Evgeny Nikitin, entouré d’une brillante distribution venue de Russie et d’Europe de l’Est.
A priori, le metteur en scène Barrie Kosky, (directeur artistique de la Komische Oper Berlin), ne s’embarrasse pas de folklore, préférent accentuer la dimension politique et éthique de l’œuvre…
Le Barbier de Séville – Rossini
Ven. 17 janvier 2020 – Rdv. 18h00 - Opéra Bastille
opera buffa pour tous
Direction musicale : Carlo Montanaro
Mise en scène : Damiano Michieletto
Il Conte d'Almaviva : Xabier Anduaga
Bartolo : Carlo Lepore
Rosina : Lisette Oropesa
Figaro : Florian Sempey
C’est toujours un bonheur de retrouver la production déjantée de Damiano Michieletto, production qui n’a pas pris une ride, transposant efficacement cet opera buffa dans une Séville contemporaine inspirée du cinéma d’Almodóvar.
Les deux points forts de cette soirée seront indubitablement la Rosina de Lisette Oropesa, soprano léger qui a triomphé cette saison dans Les Huguenots, et le Figaro de Florian Sempey irrésistible de verve, de fraîcheur et de virtuosité, sans doute un des meilleurs actuellement sur les scènes lyriques.
Manon – Massenet
Mer. 25 mars 2020 – Rdv. 13h
chef d'oeuvre de l'opéra français
Direction musicale : Dan Ettinger
Mise en scène : Vincent Huguet
Manon : Pretty Yende
Le chevalier des Grieux : Benjamin Bernheim
Lescaut : Ludovic Tézier
Le comte des Grieux : Roberto Tagliavini
Ce fut sans doute le plus grand succès de Massenet à son époque et une des œuvres les plus pétillantes de tout le répertoire lyrique, tour à tour brillante, légère, et bouleversante. L’Opéra de Paris a choisi d’en proposer une nouvelle production, mise en scène par le Français Vincent Huguet qui affirme « s’affranchir du taffetas historique de l’oeuvre pour en faire ressurgir toute la violence »…
Nous sommes surtout heureux de découvrir l’interprétation que feront Pretty Yende et Benjamin Bernheim de ce couple d’amoureux particulièrement attachants. (Au passage, ils seront déjà réunis dans La Traviata à Garnier quelques mois auparavant). En prime, Ludovic Tézier sera également de nouveau sur scène, pour jouer le rôle du frère de Manon.
Don Giovanni – Mozart
Mer. 1er avril 2020 – Rdv. 18h00 - (Palais Garnier)
Nouvelle production d'un chef d'oeuvre
Direction musicale : Philippe Jordan
Mise en scène : Ivo van Hove
Don Giovanni : Luca Pisaroni
Il Commendatore : Alexander Tsymbalyuk
Donna Anna : Jacquelyn Wagner
Don Ottavio : Stanislas de Barbeyrac
Donna Elvira : Stéphanie d'Oustrac
Leporello : Philippe Sly
Don Giovanni est une œuvre qui a toujours suscité une immense admiration, en particulier au XIXème siècle, du fait de l’intérêt exceptionnel du livret et de la perfection de la composition musicale. Mozart était le Dieu musical de Tchaïkovski et c’est Don Giovanni qui lui aurait révélé sa vocation de compositeur. Il disait qu’en regardant le manuscrit il se sentait en présence du divin. Richard Wagner le considérait quant à lui comme l’opéra des opéras. Kierkegaard a écrit un long essai à ce sujet disant que c’était une œuvre d’une « ultime perfection. »
Nous avons tous hâte de découvrir l’incarnation qu’en proposera le beau Luca Pisaroni. Séduisant, immense acteur, ce familier du rôle de Leporello prêtera pour changer son authentique voix de basse au rôle du bouillonnant aristocrate. Autre découverte très attendue : la fringante mezzo-soprano française Stéphanie d’Oustrac en Don Elvira.
Il s’agit encore d’une nouvelle production de Ivo van Hove, (metteur en scène de Boris Godounov à Bastille), qui aime beaucoup travailler avec de la vidéo...
Adriana Lecouvreur – Cilea
Lun. 27 avril 2020 – Rdv. 18h00 - Opéra Bastille
Mer. 6 mai 2020 – Rdv. 18h00
Diva assolutta
Direction musicale : Giacomo Sagripanti
Mise en scène : David McVicar
Adriana Lecouvreur : Anna Netrebko
Maurizio, Conte di Sassonia : Yusif Eyvazov
La Principessa di Bouillon : Ekaterina Semenchuk
Michonnet : Željko Lučić
Voilà encore un des grands évènements de la saison lyrique, sur lequel vont se précipiter tous les mélomanes : Anna Netrebko s’empare d’un rôle somptueux, intense, qui semble fait rien que pour elle. A ses côtés, Yusif Eyvazov n’est pas seulement son époux, mais aussi un ténor remarquable. Ekaterina Semenchuk, incarnant la redoutable princesse de Bouillon, est également une des plus grandes mezzo-soprano dramatiques actuelles.
Bonheur des oreilles donc, mais aussi une fois n’est pas coutume, plaisir des yeux, puisque la production classique de David McVicar est tout simplement splendide.
A ne manquer sous aucun prétexte.
Boris Godounov – M. Moussorgsky
Mer. 3 juin 2020 – Rdv 18h.
Direction musicale : Michael Schønwandt
Mise en scène : Ivo van Hove
Boris Godounov : René Pape
Fiodor : Evdokia Malevskaya
Le prince Chouiski : Andreas Conrad
Pimène : Dmitry Belosselskiy
Ce n’est pas pour la production épurée et sans grand intérêt de Ivo Van Hove (mais pas trop gênante) que l’on ira voir ce monument de l’opéra russe, mais parce que cette reprise offrira avant tout l’occasion exceptionnelle d’entendre de nouveau un des plus immenses chanteurs actuels, artiste complet, acteur bouleversant à la voix somptueuse : René Pape. Il y a fort à parier que la mort de Boris sera un morceau d’anthologie.
Et puis, avouons-le, les chœurs de Moussorgsky vous donnent toujours un peu le frisson !
Rigoletto - Verdi
Ven. 5 juin 2020 – Rdv. 18h00 - Opéra Bastille
Elle chantait dans Les Puritains en début de saison, on retrouve la pétillante soprano Elsa Dreisg en fin de saison dans le rôle de la fraîche et émouvante Gilda. Le merveilleux baryton serbe Željko Lučić, immense chanteur et acteur, reprend un rôle qu’il a déjà beaucoup chanté, notamment dans cette très émouvante production de Claus Guth.
Une distribution qui saura mettre en valeur la sublime musique de Verdi et nous faire pleurer de nouveau sur le rôle du malheureux bossu.
La Tétralogie – Nouvelle production
Voici le dernier grand évènement de cette saison, et pas des moindres : une nouvelle production de La Tétralogie de Wagner.
Les Walkyries, Wotan, le Walhalla, les leitmotivs, les dragons, les Nibelungen… impossible encore de savoir ce qu’ils deviendront dans l’esprit (forcément torturé) de Calixto Bieito (metteur en scène de la « Carmen aux Mercedes », et du « Simone boccanegra au bateau » de l’an dernier).
Mais si le mystère demeure quant à la production, il n’en reste pas moins qu'on ne peut manquer l’occasion assez rare d’entendre en direct ce monument de l’histoire de la musique qu'est La Tétralogie. La musique de Wagner, du fait notamment de son exceptionnelle richesse orchestrale, ne peut vraiment être appréciée à sa juste valeur que dans une salle de concert ou d’opéra.
Les quatre opéras (trois « Journées » et un Prologue) seront créés successivement au printemps 2020 et à l’automne 2020 avant d’être repris à la suite à suivre sous forme de « festival » (il est possible dès maintenant de réserver les quatre à la fois pour ce festival pour l'automne 2020, contactez-nous si cela vous intéresse).
L’Or du Rhin (Rheingold)
Dim. 5 avril 2020 – Rdv. 13h00
Direction musicale : Philippe Jordan
Mise en scène : Calixto Bieito
Wotan : Iain Paterson
Donner : Lauri Vasar
Froh : Matthew Newlin
Loge : Norbert Ernst
Alberich : Jochen Schmeckenbecher
Mime : Gerhard Siegel
Fasolt : Wilhelm Schwinghammer
C’est l’œuvre la plus courte des quatre. Ce « prologue » a pour but de nous présenter le fond mythologique qui sous-tend l’ensemble de l’œuvre et les évènements déclencheurs qui mèneront à la catastrophe : le vol et la malédiction, de l’Or, la construction du Walhalla…
La Walkyrie
Dim. 10 mai 2020 – Rdv 12h30
Mer. 27 mai 2020 – Rdv 17h00
Siegmund : Jonas Kaufmann
Hunding : John Relyea
Wotan : Iain Paterson
Sieglinde : Eva Maria Westbroek
Brünnhilde : Martina Serafin
Fricka : Ekaterina Gubanova
Si vous hésitez à vous lancer dans l’aventure de la Tétralogie, choisissez avant tout La Walkyrie : c’est de loin l’œuvre la plus facile d’accès, la plus lyrique, la plus dense dramatiquement parlant et celle qui contient le plus de morceaux d’anthologie, à commencer par la fameuse Chevauchée des Walkyries, mais aussi, les sublimes Adieux de Wotan à sa fille Brünnhilde ou encore le final époustouflant de l’acte I, voyant l’union des deux jumeaux Siegmund et Sieglinde. Et puis, la distribution réunie pour l’occasion est plus que brillante, à commencer par Jonas Kaufmann, le plus grand Siegmund actuel et la merveilleuse Eva Maria Westbroek à la belle voix puissante et chaleureuse.
Siegfried
Dim. 18 oct. 2020 - rdv 12h30
Siegfried : Andreas Schager
Mime : Gerhard Siegel
Der Wanderer : Iain Paterson
Alberich : Jochen Schmeckenbecher
Fafner : Dimitry Ivashchenko
Erda : Wiebke Lehmkuhl
Waldvogel : Julie Fuchs
Brünnhilde : Martina Serafin
Les jumeaux ont donné naissance à un enfant. Elevé seul dans la forêt par le Nibelungen Mime, il ne connait pas les règles régissant la société. Deviendra-t-il cet "homme nouveau" libéré des règles anciennes que le monde attend ? Il lui reste bien des épreuves à traverser : se débarrasser de son perfide tuteur, reforger l’épée brisée de son père, tuer un dragon et récupérer son trésor, et aller réveiller une Walkyrie endormie.
C’est le bouillonnant Andreas Schager qui s’en chargera, avec son physique de jeune premier, sa voix de stentor et son énergie débordante, on ne peut rêver mieux pour incarner le jeune héros Siegfried.
Die Götterdämmerung (Le Crépuscule des Dieux)
Sam. 21 nov. 2020 – Rdv. 16h00
Siegfried : Andreas Schager
Gunther : Johannes Martin Kränzle
Alberich : Jochen Schmeckenbecher
Hagen : Ain Anger
Brünnhilde : Ricarda Merbeth
Gutrune, Dritte norn : Anna Gabler
Waltraute, Zweite norn : Sarah Connolly
Le dernier et le plus imposant de ces quatre volets, ne racontant rien moins que l’échec et la mort de Siegfried et la chute du monde des Dieux cédant la place à un homme nouveau libéré des anciennes règles. Cette œuvre grandiose impossible à résumer en ces quelques mots… on reste frappé au cœur par la bouleversante marche funèbre sur la mort de Siegfried, et bouleversé par un final de dimensions cosmiques annonçant, peut-être, la rédemption de l’humanité.
Réservations :
Pour réserver, merci d'écrire un courriel au clubartlyrique@laposte.net, en précisant les spectacles choisis et les catégories.
Vous recevrez une confirmation et une demande de paiement par chèque ou virement.
Si vous préférez acheter vous-même vos places, tout en participant à nos conférences, vous êtes les bienvenus. Le tarif de la conférence champagne est de 25 euros à Bastille et Garnier.
Nous restons à votre disposition pour toute information complémentaire et conseil personnalisé, notamment pour le choix des places.
Julia Le Brun
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